3 Mari 2012 - news

Les étapes varient de 360km à 200km ... officiellement. Car en réalité, la durée du parcours est mesuré sur google map, et en réalité, certaines routes doivent être contournée. Par exemple pour la première étape donné a 330km, on en a fait 380 ... et on voit pas trop ou on s'est trompé. Enfin, on a vu, mais c'était un chemin et pas une route.

Ca représente entre 8 et 13h de route selon comment tu roules, il faudrait respecter 40km/h de moyenne, et pour cela il faut sacrément essorer la poignée.

Dès le départ, l'organisation prend en charge le sac d'effet personnel pour les hôtels du soir, hébergement et repas compris dans l'inscription. Un hôtel est réservé pour un jour avant et après pour ce qui viennent de loin, en plus de l'engagement.

Budget approximative

Inscription 125e
hotel 2 jours 60e
trajet nice / bari AR : 440e (gazole a 1,8€ et autoroute hors de prix avec une remorque)
carburant vespa pour le rally 100e
Depense sur place (bouffe le midi) 50e

Après il faut des pièces de rechanges, préparation de la vespa, piocher ce qu'il reste dans le garage etc ...

Voici un résumé de notre giro dei tre mari 2012.

Les préparatifs

Le choix rapide de l'année dernière, prendre le Pk au dernier moment pour remplacer un pilote qui s'est désisté au dernier moment nous avait posé quelques souci a cause d'un filtre a air cassé lors de l'étape Sicile calabre. Cette année mon paternel roulera avec un récent PX qui était passé en annonce ici.



Pour ma part, indecis, j'ai opté finalement pour le TS version rats et moteur PX 200 origine avec boite longue.
L'an dernier au fil de la première étape, après les premiers caprices du road book et l'itinéraire difficile, le seul étant équipé du GPS, je suis devenu naturellement le "capo di squadra" a trouver l'itinéraire et sortir des mauvais chemin. Ensuite les relais se passait pour trouver les Controles et les hôtels.

Cette année j'ai été désigné avant d'office et préparé les stratégies a l'avance. La navigation au GPS routier étant très aléatoire, beaucoup de route, de chemins, de passage ne correspondent en rien à la réalité, ce qui nous mis dans des situations rocambolesque.



Préparation du dérouleur de road book et GPS type topographique pour suivre l'itinéraire cartographique. Aucune carte topo n'existe pour le sud de l'Italie, c'est donc à coup de capture d'écran de google map avec un logiciel de géolocalisation que j'ai calibré le parcours.



Le trajet



Pour notre première l'année dernière nous avions commis dès le départ avec mon père, quelques erreurs de préparation. 1200km de trajet de s'improvise pas, une crevaison sur la remorque à peine 100km apres le départ de nice dans la nuit, sangle cassée, roulement cassé sur le retour, jante cassé ensuite nous avez couté un retour avec 19h de route. Cette année remorque neuve, sangles adaptées et roule ! Rien a signaler sur le trajet cette année, il faut quand meme compter 12h30 de route sans trop trainer et respecter quelques poses et relais.

Jeudi J-1

Nous trouvons assez facilement l'hôtel Campus X (n'y voyez aucune connotation sexuelle), le point de chute des équipes venant de loin, un campus universitaire et sportif tout neuf en périphérie de la ville, o il y a de la place pour stationner, voiture, remorque, vespa ! Pas d'hôtel en centre ville comme l'an dernier ou ça avait été la galère à se garer et se retrouver.

Arrivé a 16h30, nous commençons a retrouvé des vespistes du giro, des connus de l'an dernier et des nouveaux. Tout le monde a plaisir a se retrouver et les accolades sont très fraternelles entre tous. Les français avaient la côte l'an dernier et tous sont ravi de nous revoir. Le reste de l'équipe, le Vespa Club dauphinois arrive plus tard avec un camion 20m3 remplit de vespa et un mini bus remplit de pilote. Si nous connaissions deja, David, Delphine et Franck, nous rencontrons Christophe, Paola, Thierry, Francis et Antoine.
L'équipe et complete et le parking se garni de plus en plus de vespiste. Rai 3 est là et film ce beau reportage.



Briefing des équipes à l'hôtel avec Maurizio Di pasquale le président du Vc de bari.



Le VCD offre un magnifique tableau rétrospective de la participation antique du VCD à la tre mari, une amitié qui dure depuis 60ans qui est renait l'année dernière.



Le repas à l'hôtel est annoncé et nous nous installons dans une ambiance festive et fraternelle.



Avant de rejoindre nos suite, photo de groupe avant la transformation en pilote du giro !



L'an dernier, tous les participants avaient été conquis par nos combinaison vinage, et tout le monde nous redemande "e li tutti l'avete fatto questo ano ?"

Surpise pour demain, nouvelles combinaison et casque assorti pour toute l'équipe.
Seance d''essayage pour la position officiel du logo 2012 ... personne ne doit nous voir avant demain matin.



Il n'est plus loin de 0h, on file se coucher, demain la course commence.

Suite au prochain épisode ...

merci pour le reportage!

Vendredi - étape 1 - Bari Salerno

Le jour du départ est enfin arrivé.
Tout le monde est pret, rendez vous a 7h pour le petit dejeuner ... qui tarde a venir.
L'équipe debarque en tenu légère pour ne pas devoiller nos combinaisons avant. On nous fait savement remarqué que nous risquons d'avoir froid aux gambettes en roulant en short. Merci du conseil !
Après un dejeuné rapide, nous rejoignons nos suite, préparatif, rendez vous devant l'ascenceur, pour sortie de l'hotel en file indienne à la jacques mayol (lors de sa rencontre avec rosana arquette dans le grand bleu) sous les crépitements des flash !

Rien du tout, on est a la bourre et tout le monde est deja sur la place qui donnera le départ de la première étape.

Nous traversons bari, 2 par deux en file !



Nous rejoignons le port sans probleme de navigation, ça commence bien. Au point de départ, c'est l'accueil en fête, personne ne nous attendait si beau et tout le monde veut sa photo avec "gli francese"



Nous devons rejoindre Corato, ville jumelée avec Grenoble, mais nous choisissons un itineraire parallele pour saluer les cousins de franck de Bisiegle (ville de la pai de te l'amour, mais pas dans la rue)


On en repartira avec une cagette de cerise craquante, murit au soleil de Pouilles absolument delicieuse. On evitera de boire de l'eau fraiche sur le parcours !

Sur le trajet, une grosse partie de nationale, Francis attache mal son casque serie vespa tre mari special, et le perd ! Tout roule jusqu'au pointage de Corato ... enfin presque. Premier arret pour trouver le controle sur le bas coté de la route et Francis (décidément creve). Conseil de l'organisation, ne pas roulé sur les bas coté particulièrement sale !



Toute l'équipe au pointage de Corato, avec seulement 1h de retard (si si c'est un exploit)





Après la remplacement de la roue, nous prenons la route pour rejoindre le prochain CT de Grottaminarda, en passant par palazzio san gervasio, rionere in vulture.
La navigation se complique, parfois il faut rentrer dans les villages indiqué dans le tracé, parfois pas ... et a 3 reprises on se fait pieger et obliger de rallonger le parcours, trouver un contournement ou rebrousser chemin. L'équipe se met en place, et il faut que je comprenne comment marche ce GPS que je n'ai pas essayé encore en navigation.



Les paysages sont sublisime, alternant arride et decoupé de champ de blé, olivié, terre en culture, desert, avec des paysage verdoyant, à des hauts plateau venteux ou poussent des centaines, ou des millier d'éoliennes !



Petit panorama http://www.dermandar.com/p/dPBBgU/in-strada-per-grottaminarda

Nous appliquons la stratégie de ravitaillement, soit rouler jusqu'au reserve, utiliser les 5 additionnels embarqué, ravitailler ensuite en station, le reservoir et le bidon en calculant le necessaire pour boucler l'étape. En effet, rattraper en moyenne 20 minutes d'arret en station coute beaucoup de temps. La stratégie est payante, malgrès nos erreurs de navigation, nous rattrappons de nombreuses équipe au lac de monticchio, pause dejeuné.



Nous dejeunons chez un epicier local, ravi de nous voir arriver et commander des panini fait sur place et sur mesure.



Cette bonne compagnie, ce lieu exceptionnel ne nous fait pas oublier, que nous avons seulement parcouru 180km en 5h, que nous avons prit 1h de pause qu'il nous en reste 200 ... soit environ 5h de route, et une arrivé dans salernes de nuit qu'il vaudrait mieux eviter. Avec la pause dejeuné, nous cumulons 2h30 de retard.

La suite au prochain episode ...

Super le reportage

tu devrais travailler à Nice-Matin toi .....

Je vais déposer un CV

La suite de l'histoire.

Au depart du lago de monticchio, tout le monde est d'accord, faut pas trainer, rentrer à Salernes avant la nuit. Nous avons accumulé 2h30 de retard sur la motié du parcours, nous ne pouvons plus en accumulé. C'est ainsi, que cette bande de rider plutot touriste que pilote de rally se transforme soudain en pilote de régularité.

La stratégie de roulage est simple, le chef de file donne le rythme et le peloton se charge de suivre. Nous ne prenons aucun risque, on roule prudement mais surement. Les routes qui mène a Grottaminarda sont défoncées, gravilloneues, vallonées et très ventées. Ce sont les hauts plateau cultivés de blé et d'éoliennes proche de l'autoroute Naples / Bari.

Embranchement pour aller a grottaminarda, en passant par vallata. D'autres ont surement passé ce détours ...


Quelques erreur de navigation, nous font faire quelques détours, mais nous arrivons au pointage en ayant récuperé 30min. En effet, tantot il ne faut pas traversé le village, tantot il le faut, et cette journée là, j'ai eut tout faux !

Parfois faut également avoir confiance au road book. Sur ce coup là, nous fermons la route, le camion d'assistance est derrière nous et insiste pour nous dire ... que c'est bien la bonne route.

Le GPS avait raison.



Du coup nous découvrons un nouveau rally, ce que nous n'avons pas eut le plaisir d'avoir l'année derniere, être dans le coup sur les pointages donne une dimension festive aux pointages.

Grottaminarda, pointage et panini !


A chaque pointage, c'est la fête, nous sommes reçu avec toujours une collation de "paoletti" boisson vintage frizzante.

Encore un dernier pointage avant de rejoindre Salernes à Filetta en traversant un parc nationale. La route est difficille, très sineuse, étroite, la nuit commence a tombé, nous nous retrouvons à traverser des petites localités. La navigation est difficile ... tout les chemins menent à Rome, et pas qu'a rome !

Nous devons aller à Salernes, mais il ne faut pas suivre Salernes ... et trouver la route qui mene a Filetta au travers le parc.



Nous nous retrouvons dans un grand groupe de vespa qui roulent plus ou moins prudement ... on essort un peu, parfois un peu deraisonément.
A la sortie d'un petit village, je sens mon posterieur un peu trop mobile. La chaussée rainurée peut être ... puis finalement pas. Je decide de faire un controle de la roue arrière.
De suite, je remarque le jeu dans la roue arriere, la clavette (que j'avais monté d'occasion) a laché, l'ecrou s'est desséré.

Il faut trouver une solution :
Pince coupante, un grillage et la goupille de fortune est trouvé. Réparation epxress et on repart.

Nous arrivons a Filetta, une fabrique de mozzarella buffala, ou pour 1e nous avons droit à une degustation.



Comme a cheque pointage, reçu par différents vespa club locaux, des échanges de bannière, autocolant se font.



Un coup de klaxon pouet pouet et le rassemblement de la squadra est demandé. Nous repartons en bande de pilote ... il faut atteindre salernes au plus vite, la nuit tombe. Juste le temps de réparer mon eclairage qui ne fonctionne plus, une cosse defaillante du regulateur s'est debranché.

Après une route hasardeuse, nous nous retrouvons dans Salernes sur le bord de mer en direction de la piazza Amendola, la plus grande de salerne sur le bord de mer. Sauf que celui ci est en sens unique et qu'il faudra la rejoindre en traversant l'artère principale à l'heure de la passegiata ! C'est a dire que tout le monde est dans la rue et que c'est le bordel !

Pour courronner le tout, ma bougie commence a flancher mais je ne veux pas m'arreter la changer ici. Les rassemblements sont impossibles dans une telle circulation.

On atteindra tant bien que mal le pointage ou nous attend encore une petite degustation et des paoletti !



pointage dans la nuit, mais on y est !

Maintenant retour dans l'autre sens et direction l'hotel ou la récompense d'une journée de roulage nous attend.



L'hotel raide neuf nous donne des suites MA GNI FIQUE



Malgrè la fatigue, un bon moment de detente autours de la piscine assis sur autre chose qu'une selle de vespa.

Dommage qu'on est pas arrivé plus tôt, j'aurais bien piqué une tête.



Il est minuit, il faut penser a aller se coucher, demain, une petite étape nous attend ...

Deuxieme étape - Salernes / Scaléa

L'étape devrait être une formalité.
Seulement 180km officiellement, par le bord de mer pour rejoindre la station balneaire de scaléa.

La nuit à l'hotel de salernes, s'est tellement bien passé que j'ai dormis sur mes deux oreilles ... bilan une oreille bouchée. Ahhh ... je suis sourd comme un pot !

Cette année, une bonne idée de l'organisation de mettre cette petite étape, interlude, tranquille et profiter du beau temps, de la mer et la dolce vita.
Nous partons tranquille de salernes ... pour tomber en panne d'essence quelques km plus loin avant la station ravitaillement. On ravitaille (enfin Je ravitaille) et on repart.



La route parait sur la carte, un bord de mer tranquille. En réalité, ça grimpe beaucoup, autant que ça descend, on rentre dans les terres en on en ressort. La montagne au bord de mer en quelques sorte.

On s'autorise une boucle supplementaire sur Paestum, petite localité touristique, un site archéologique gréco romain et on tombe en plein milieu d'un "raduno de DS"



Les filles trouvent l'uniforme italien attirant et pose avec les representants de l'ordre.

[img]https://lh6.googleusercontent.com/-wqar9YMMg0U/T83OkiMkyTI/AAAAAAAAHeg/kg3aTdncEEQ/s952/E093D3CA-5F46-42D9-9A08-BB7E7214F2A4.JPG[/img

Photo de groupe devant les vestiges (reconstitués ?)



Après un bon café, et LA photo qui deviendra traditionnelle, reprise de la route.



Le parcours commence par une grande nationnale, montante et descendante dans les terres profondes. Le convoi s'allonge ... et on en perd un bout. Une amorce de serrage pour notre PX gulf. Heureusement aidée en deux temps 3 mouvements par Robé' et Picolleta ! Deux gars vraiment extra qu'on avait connu l'an dernier ! Un gicleur plus gros et c'est reparti avec prudence.





Nous retrouvons une route, aussi sinueuse que calme et improbable. Chaque virage donne un spectacle différent, un village perché, un panorama sur la mer ... on avance pas beaucoup, mais on prend beaucoup de photo.













On meurt de chaud, on decide d'aller prendre un panini et manger sur la plage et piquer une tête.

Nous trouvons une petite paillote formidablement accueillit ... ni une ni deux, on s'installe a table, sous les pins. On savoure la dolce vita.
Ah ... on aperçoit le camion balais, nous sommes officiellement les derniers ! Sans assistance, seuls au monde.
Tant pis ! faudra quand meme rentrer avant la nuit !

Devant la carte, je m'interroge, "la pizza é cosi /\ ???, ma ché, la pizza est cosi 0". Enfin comprenez que pour 4,5e vous avez une pizza aussi grande que par chez nous pour le double du prix.



On trinque, on mange et on se dit que finalement on va reprendre la route tranquillement, on se "tuffera" dans la mer à Scaléa.

On roule, tranquillement, toujours aussi emerveillé par le paysage.
L'occasion de se tromper et grimper hors parcours dans un village perdu ...


... on on manque de perdre encore une fois Franck. après l'avoir interdit d'uriner dans les champs des hauteurs du pays calabrais, cette année on l'interdit de prendre des photos des calabrais qui se repose à l'ombre !





Difficille, voir impossible de trouver un rythme de roulage, sur ces paysages vraiment indescriptible. En plus de l'image, vous avez l'odeur, le bruit qui vous font tout oublier ! Nous sommes dans un lieu hors du temps, hors de toute société de consommation, ou la vie se dessine paisiblement.



Le christ de Maratéa veille sur nous, et nous commençons à apercevoir au loin notre destination.



Nous traversons un village, ou nos yeux attentifs aperçoivent un Vespa dans son vieux jus, sorti de grange ... On s'arrete et on tape la discussion avec le proprietaire a qui, cette fois ci on demande l'autorisation de le prendre en photo. Il accepte sans probleme et nous fait meme visiter sa maison en cours de renovation avec à l'interieur une équipe de travailleurs très désorganisée !!! Tout se fait en meme temps, plomberie, carrelage, maçonnerie, restauration de vespa ! Un grand moment de rigolade.

(faut que je vous retrouve la photo)

On reprend la route, pour finir sur une nationale en bord de mer ou le Vespa Sprint de notre Thierry le Lapin fait une amorce de serrage dans une descente.

Nous arrivons à l'hotel à 18h30, le temps de prendre les chambres, enfiler un maillot et filer à la mer.



On vient de tout la bas !



Panorama 360° depuis la mer thyrenienne.

http://www.dermandar.com/p/bWykZt/scalea-santa-caterina-village

La suite au prochain, post, ce soir c'est soirée ... dancing !

La suite de notre 3 mari.

Nous sommes le soir de la 2eme étape, à l'hotel Santa Caterina Village à Scaléa.

Pour ceux qui ne connaissent pas, a part Auro et Eric, Le village est un site enorme probablement construit dans les années 70 et conservé dans son jus. Vetuste, ne serait pas adapté pour décrire les lieux, mais authentique ou vintage conviendrait parfaitement. Il y a tout confort, piscine, grande petite, terrain de foot, salle de dacing interieur et exterieur, bar, gallerie marchande, plage privé, restaurant.

http://www.dermandar.com/p/dYAlHS/panoramico-360-del-fantastico-santa-caterina-villa



Ce soir c'est la fête, l'orchestre joue du pink floyd et du dire straits à l'italienne, Champagne et "torta" estampillé Tre Mari 2012 ! On aprecie le professionnalisme de l'hotel qui sert le gateau pour 200 personnes avec une precision chirurgicale. La route c'est bien, mais la fête aussi.

http://www.dermandar.com/p/epiPJV/fiesta-a-scalea

Après cette fête bien sympa, petite passegiata en centre ville pour prendre l'air, deguster un mauvais "frappé" et aller se coucher. Demain, l'ultime étape menant au point de départ de Bari nous attend.

Le soleil se levant très tôt dans le sud, la nuit est courte. Tout le monde est sur le parvis pour le petit dej et le départ de l'ultime étape.

Nous profitons de cette avance sur notre départ pour aller faire le plein, partir les reservoir plein avant le depart ... ça evitera de perdre deja 30 minutes. L'idée est bonne, car la station sur le passage n'accepte les paiement 24/24 qu'en billet de 5e ! Demi tour et on retrouve une station ouverte sur le littoral.

Nous partons enfin, et il n'a pas fallut moins d'un kilomêtre pour semblait s'etre deja perdu. On trouve la bonne direction, mais on semble pas être sur la bonne route, d'après la carte. On rattrape d'autres équipes ... on continue. Finalement on fait un leger détour mais on rattrape le bon intineraire.
La route au depart de Scaléa, mene à Mormano par une route extremement sineuse et étroite. Nous l'avions parcouru l'année derniere, mais en descente. Je ne reconnais pas l'endroit, ça parait interminable, on rattrape de nombreuses équipes qui rame avec des VBB et des petits moteur. Tout le monde était d'accord pour essorer un peu et rentrer au maximum dans les delais. Je donne le rythme et tout le monde suit ... je bouchonne meme parfois !

http://www.dermandar.com/p/epiPJV/fiesta-a-scalea

Allez qu'est ce que tu fous Tony, Roule arrete de prendre des photos !!!



allez on roule !

Tout le monde tombe dans un piege de la navigation, qui ont suivit la première indication pour Rotonda, et la deuxieme ... alors que seul la premiere devait l'etre. Le temps de m'en apercevoir, on parcours quelques kilometres. Beaucoup d'équipe on fait l'erreur, mais comme tout les chemins mènent à rome, Rotonda debouchera non loin du CT de Castelluccio avec un detour en plus. Nous ne ferons pas ce détours, nous emprentons une route que nous avions parcouru l'an dernier ... l'experience ça sert !

Non sans mal, ne retrouvons le meme CT de castellucio de l'an dernier, et nous pointons avec 10min d'avance !!!

C'est la première fois que nous reussissons a le faire, on comprend que pour respecter la regularité, il faut essorer et ne jamais perdre de temps.



CT avec café et corneto ! Un gamin de 7/8 ans dynamique aide sa maman au service comptoir !



Nous repartons ... nous connaissons plus ou moins le parcours qui reste encore très long. Après une redescente aussi vertigineuse que la montée précédente, nous empruntons une grande nationale en passant par le lac de monte cotugno. Nous faisons une halte ravitaillement avant d'attaquer ces 70km de national pour eviter la panne seche sur cette route.

Bonne stratégie, si beaucoup d'équipe nous dépasse à ce moment, nous les redepasserons toute aux stations !

Difficile de trouver un rythme sur ces longues allonges, Delphine ressere les rangs et nous trouvons un très bon rythme, prudent mais surement.

http://www.dermandar.com/p/ahoShI/ponte-del-lago-di-monte-cotugno

Nous apercevons enfin la mer ionniene et le profil du prochain CT à la delicieuse Gelaterie Linea Dolce. L'an dernier nous avions été reçu les derniers avec des flots de champagne.

Non sans mal, une sortie de nationnale étrange et très mal indiqué, nous retrouvons la gélateria

Le temps de pointer, on se retrouve pret a repartir ... nous pointons encore a 4 minutes d'avance ! Ouhaou, on a compris comment ça marche.

Il est temps de repartir, mais le Sprint de notre Thierry le Lapin, reste accelleré. Cable d'accellerateur effiloché, pret a rompre. On decide de prendre la pause, Franck et michel partent en expedition pour trouver a manger (salé) et nous reparons la vespa.



Il faut saluer le devouement, car la "linea dolce" offre un open bar a tout les participants, glace, eau, fruit frais, café, canole ... une GENEROSITE extraordinaire ! En prime le patron nous offre une bouteille de son vin personnel, qu'il dit avoir eut les genou cassé tellement il est lourd. On confirme, ça avoisine les 15° ! Le depart va être difficile.





Après une pause de 1h30, on décolle ...

14H30, il nous reste environ 200km pour rejoindre bari.

Désolé les garçons, faut finir la glace et on y va !



nous devons reprendre la route, une grande nationale, vallonée, retraversant les paysages desertique des pouilles. Nous avons trouvé un bon rythme de roulage en groupe, le peleton reste groupé, on rattrape des équipes, mais on se fait également doublé par des avions de chasses. Les T5 gangs et surtout les lambretta de scootering !

Dernier ravitaillement en station pour ne mettre que le necessaire pour rentrer sur bari et on repart.







Piege de navigation, si la route que nous suivons descend sur bari, il nous faut faire un detours vers santeramo pour rejoindre Cassano dell murge pour le dernier controle.

La sortie est très delicate, qui ne permet pas de faire de halte ... il semble qu'on soit au complet, mais nous nous apercevons quelques kilometre plus tard que nous avons perdu Thierry et Francis !



Nous sommes à 18 ou 21 km de Santeramo, tout dépend de quel coté de la route on se trouve !

Reunion de crise, Delphine joint francis par telephone qui a perdu aussi thierry qui n'a pas de telephone !
finalement, francis rejoindra thierry et suivent nos indication pour se retrouver a l'entrée de la ville de Santeramo.

Je crois guère qu'on le retrouve avant bari ... mais finalement on le retrouvera au point de RDV ! Beau travail d'équipe.



On roule mieux groupé vers Cassano, ou nous attend le dernier CT en fête !

Un attention toute particulière pour "gli francese", nous sommes accueillit sous l'hymne national et on chante en groupe la marseillaise !!!

C'est de l'accueil !!!



Votre narateur et l'equipe au dernier pointage, avec seulement 1h de retard !



Ce dernier pointage sera en fait la fin de la course, heureux, l'organisateur, Maurizio Di pasquale, souhaite nous voir rentrer tous ensemble dans Bari !

Il reste 20km pour rentrer, ce sera en groupe occasionnant une belle pagaille sur la route et dans la ville.



Nous arrivons sur la place ou nous avons demarré 3 jours plus tôt, avec 1000km dans les pattes, fatigués mais content d'avoir fait la boucle et terminant dans le groupe de tête, profitant ainsi de toute la fête d'une course mythique.

Après toute l'agitation, des photos avec nos amis de route de ce week end, nous shootons la photo, elle aussi traditionnelle de l'équipe sur le port de bari.

https://lh6.googleusercontent.com/-HbrAUVv2twE/T88fQ0QxZMI/AAAAAAAAHeg/FCXmQHFbhns/s952/EF08EA68-C4CC-4029-AA38-BDE634BBD547.JPG

L'an dernier, on était tout de même moins frais

moi, j'etais frais comme une rose

merci pour le reportage!

Beau récit et belles photos